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Jardiner sans déchet

Tontes

La tonte de gazon est très riche en éléments nutritifs.
Plutôt que de la jeter, plusieurs solutions existent pour bénéficier de ces qualités dans le jardin.

Mulching

Le mulching consiste à laisser l’herbe au sol lors de la tonte. Elle va se décomposer naturellement et nourrir le sol.

Pourquoi pratiquer le mulching ?

  • Gagner du temps : pas besoin de ramasser, stocker ni d’évacuer les résidus de tonte !
  • Fertiliser naturellement le gazon et limiter la pousse de mauvaises herbes grâce à l’apport organique de la tonte.
  • Conserver le sol humide, donc arroser moins.

Techniques

  • Tondeuse classique : Retirer le bac ramasseur de tontes et laissez l’herbe au sol lors de la tonte. Vous pouvez aussi remplacer le bac ramasseur de tontes par un déflecteur d’éjection ou encore remplacer la lame classique par une lame spéciale « mulch » ou « déchiqueteuse » qui broie l’herbe pour qu’elle soit directement intégrée au sol.
  • Tondeuse mulching : Elle coupe le gazon en fines particules et le dépose directement sur la pelouse.

Pensez à tondre régulièrement. Le mulching est moins efficace si l’herbe est trop haute et trop humide.

Source : consoblog

Paillage

Pour le paillage, il s’agit de couvrir la terre avec un paillis, afin de protéger le sol et d’entretenir la croissance de vos plantations.

Pourquoi pratiquer le paillage de pelouse ?

Ce paillis de tontes est très fin et protègera le sol contre l’érosion due aux fortes pluies et au vent. Il conservera plus longtemps l’humidité de la terre et freinera le développement des mauvaises herbes comme la plupart des autres paillis. Il permet aussi d’abriter une microfaune. Mais par rapport à d’autres matériaux, il se décomposera en quelques semaines seulement, apportant plus rapidement des matières organiques au sol.

Techniques

Dès que le bac de ramassage de votre tondeuse s’est rempli, videz-le dans un coin ensoleillé du jardin où vous étalerez le gazon en couche mince pour qu’il sèche rapidement. Si vous manquez de place, faites une couche plus épaisse (au maximum de 20 cm d’épaisseur), mais vous devrez l’aérer et la retourner pendant quelques jours pour éviter toute fermentation.

Quand les brins d’herbe seront bien secs, vous obtiendrez du foin finement haché que vous pourrez utiliser pour pailler vos massifs de fleurs et vos planches de légumes.

La couche doit être fine (1 cm au maximum) au pied des plantes potagères qui ne restent pas longtemps en place comme les épinards de printemps, les radis de tous les mois et les salades pommées ou à couper.

Au pied des cultures potagères plus longues comme les aubergines, les cornichons, les concombres, les courges, les melons, les poivrons ou les tomates, disposez une couche d’herbe bien sèche plus importante (2 à 5 cm environ) et renouvelez-la au fur et à mesure que la précédente se ratatine et diminue trop sous l’action desséchante du vent et du soleil. Procédez de la même façon dans les plates-bandes de fleurs, au pied des arbustes et des haies.

source : Rustica

Composter 

L’herbe est en effet une bonne matière végétale, riche en azote qui peut tout à fait être placée dans le composteur ou sur votre tas de compost mais sous certaines conditions.

Attention à l’équilibre des apports !

Le gazon coupé ne doit pas être mis en tas d’un seul coup dans le composteur ou sur le tas. En effet, il va devenir imperméable et une fermentation peut facilement s’y produire.

Le compost va s’étouffer et le développement des bactéries aérobies (qui se développent en présence d’air) va être ralenti, voire stoppé, au profit des bactéries anaérobies (qui se développent en absence d’air).

Conséquence : l’intérieur du tas sèche tandis que la surface est superficiellement humide. Même si vous arrosez bien,  la surface du tas reste imperméable. Des moisissures se développent et empêchent l’humification normale du tas de compost et une mauvaise odeur se dégage alors…

Techniques

Il faut mettre l’herbe de tonte dans le compost en plusieurs fois pour l’incorporer progressivement au reste du tas. Étaler le gazon en fines couches séparées par d’autres couches d’autres types de matériaux plus perméables (pailles, épluchures, fruits pourris, broyas de branchages par exemple).

Brasser régulièrement le tas avec une fourche, de manière à favoriser l’évaporation progressive de l’eau. Dans ces bonnes conditions la faune (vers…) va pouvoir travailler et transformer votre tas végétal en bon humus.

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